Si elle n’est pas la marque française la plus renommée, ZILLI n’en demeure pas moins l’une des plus dynamique. Le fabricant lyonnais spécialisé dans le sportswear de très grand luxe pour homme, nous à permis de visiter ses ateliers de fabrication situé dans la capitale des gaules.
L’espace alloué aux cuirs à tout d’une caverne d’ali baba où pullulent peaux de crocodiles, serpents, agneaux, autruches, galuchat et grande spécialité maison, de pécari. Ici sont sélectionnées et triées les meilleures peaux selon divers critères (espèce, brillance, grain, couleur, épaisseur et reflet).
L’ensemble des cuirs et des peaux utilisées provient, à l’exception du pécari, d’élevages en France et à l’étranger respectant la convention de Washington.
Ensuite, une fois sélectionnées, les peaux arrivent à l’atelier de découpe. Là encore, tout est fait à la main, suivant des gestes mille fois répété aux cours des décennies passées. Au passage un trie plus minutieux encore des cuirs permet de ne garder que la plus haute qualité, image de marque oblige.
Une fois coupés, les diverses parties des vêtements arrivent à l’atelier d’assemblage. Une partie de l’atelier travaille à assembler les petites pièces (les cols par exemples…) tandis que l’autre monte le vêtement dans son ensemble. Il faudra environ 7 heures à une ouvrière pour monter un blouson. Il est a noter que chez ZILLI, toujours pour des question de qualité, c’est la même et unique personne qui montera un vêtement de A à Z.
Ensuite vient l’étape de la doublure. Ici aussi, l’excellence des matériaux et le savoir faire des ouvrières lyonnaises sont de mise. Quand on sait que les motifs et matériaux de ces doublures sont entièrement personnalisables selon les souhaits de l’acheteur.
Enfin, la finition est assurée par la pose des boutons, bien souvent nacrés et par celle du petit lingot doré symbole de la marque lyonnaise.
Nous espérons que ce petit voyage au travers des processus de fabrication de l’une des marques de luxe les plus emblématiques de la France à l’étranger vous aura permis d’apprécier encore davantage le travail de ceux qui constituent l’envers du décor.
Reportage réalisé par B.D