Coté musique : les Filles de Septembre

Petites chroniques de quelques albums qui nous ont séduit. Que des filles. Des styles variés, des filles qui s'affirment et qui vont faire parler d'elles en septembre. Suivez-nous, écoutez les ...

KATY PERRY - One of the boys - sortie le 15/09

Katy c'est la nouvelle rock star venue de Los Angeles, un vrai coup de jeune à la pop US. Elle est compositeur, interprête, musicienne, trendsetter, actrice, mannequin, star pop-rock, une fille aux multiples talents qui est aussi intelligente, sarcastique, sexy, brillante et drôle. De quoi réveiller des jalousies. Mais non, à écouter son album on a plus envie d'être une bonne copine. Même si coté musique elle ne révolutionne pas la chanson, elle apporte toutefois une certaine fraicheur et de la gaieté. C'est déjà un vrai phénomène outre-atlantique, Madonna elle-même a succombé : Katy Perry est son artiste préférée sur son iPod ! Editeur/label : EMI - Capitol

VANESSA PARADIS - Divinidylle Tour - sortie le 15/09

Voilà une femme qu'on ne présente plus. Véritable icône de mode, actrice, chanteuse, Vanessa Paradis est la femme qu'on voudrait être (et pas seulement pour Johnny Depp ..) . Tout ce qu'elle entreprend est couronné de succès. Son retour à la musique n'était pas gagné d'avance mais le pari est une réussite, preuve en est le succès de la tournée qui a suivi l'album "Divinydille" sorti en septembre 2007 (vendu à 550.000 exemplaires à ce jour) : 30 concerts sold out dont 3 Zéniths et un Bercy à Paris.
A la rentrée, sortiront donc le DVD et le CD du « Divinidylle Tour », afin de temoigner d’une tournée exceptionnelle et d’une belle aventure artistique. L’occasion de découvrir en live les versions revisitées de « Joe le Taxi », « Be my Baby », « Tandem » ou « Pourtant », tout autant que les récents tubes « Divine idylle », « Dès que j’te vois » ou « L’Incendie »… Editeur/Label : Universal/Barclay

AMANDA PALMER - Who killed Amanda Palmer - sortie le 15/09

Vous ne connaissez sans doute pas Amanda Palmer et c'est dommage ! A la rédaction on a craqué pour sa voix unique et son piano aérien qui vous donnent des frissons. Le genre de sentiment qu'on ressent rarement à l'écoute d'un disque. Et puis Amanda c'est aussi un coté "décalé" voir "déjanté" .... Le genre de filles sans étiquette, inclassable, une fille hors-mode ... Nous on a craqué et on n'est pas les seuls, son myspace cartonne. Petit conseil le titre "I will follow" , une émotion unique.
Par ailleurs Amanda fait partie du duo cabaret punk The Dresden Dolls (Amanda au chant/piano et Brian à la batterie), c'est une artiste reconnue dans le monde entier en tant que chanteuse, pianiste et compositrice. Chouchous des médias et du public indie-rock, le groupe a fait de très nombreuses tournées dans le monde entier et a visité la France à plusieurs reprises depuis 2004. Mêlant différentes ambiances : magique et macabre, mondaine et sentimentale, “Who Killed Amanda Palmer” est l’aboutissement de dix années de compositions. Certaines chansons sont dynamiques et intenses, d’autres plus calmes et intimistes, mais toutes sont le reflet du parcours musical et personnel d’Amanda. Editeur/Label : Roadrunner

MANU - Rendez-vous - sortie le 29/09

Manu c'est d'abord un album qu'on reçoit, une pochette qui nous intrigue. Le dessin d'une jeune femme, guitare au cou, cheveux roux, un regard triste, des fleurs qui volent (pochette dessinée par Lostfish). On aime. Mais bon un disque ne se résume pas à sa pochette. Faut l'écouter. Première note, la voix, c'est sûr on connaît .... Derrière Manu se cache la chanteuse de l'ex-groupe rock Dolly (1998). Mélodies accrocheuses, voix parfaite, guitares en avant, Manu ne laisse pas indifférent. On accroche, vite. On se prend à fredonner les refrains. L'énergie est contagieuse. Plus encore qu’avec Dolly, Manu a travaillé le jeu des contrastes. Avec elle, l’épure la plus à vif peut vite s’enrichir d’une symphonie orageuse, la tension la plus sombre se doubler d’une mélodie lumineuse, une mélancolie brise-cœur se charger d’une sensualité torride.
Ce jeu entre calme et fièvre, magnifiquement illustré dans Tes cicatrices - passant d’une intro suspendue à une averse de guitare -, habite une production capable de concilier la pureté des harmonies vocales, la subtilité de touches électroniques et acoustiques, avec des six cordes de plomb, une cavalcade de western (l’irrésistible Cow-boy) et une batterie d’airain. Editeur/Label : Universal/Lez'art

 

Par L.L