Fashion Week Paris : de la joie et du classique avec JCDC et Agnès b

Defiles | Publié le 29/02/2008 16:33:34
Aujoud'hui deux valeurs sûres du métier proposaient leur collection de prêt-à-porter. Agnès b tout d'abord dans un lieu inédit au Palais de Tokyo puis dans un lieu plus traditionnel pour Jean-Charles de Castelbajac puisque son défilé avait lieu au Carrousel du Louvre.

AGNES B
Une nouvelle fois la créatrice est restée fidèle à elle-même mais pourquoi le lui reprocher tant ce qu'elle propose est un idéal féminin. Pas ou peu de surprises pour des modèles hivernaux légers, ultra-féminins. Quelques mini-jupes, une robe-pull (décidément le best-seller de cet hiver sera encore d'actualité en 2008/2009), des ensembles très variés, il y en a pour tous les goûts. Un collection très "prêt-à-porter" , très commerciale, c'est très beau, c'est classique. On remarque quelques transparences audacieuses, et une mariée en final.

JEAN-CHARLES DE CASTELBAJAC
L’un de nos couturiers préférés, Jean-Charles de Castelbajac, nous proposait de nous raconter des histoirs au carousel du Louvre puisqu’il avait intitulé sa collection : "Once upon a time!" autrement dit « Il était une fois » …. Tout un programme !
Au son d'un orchestre live, au milieu de pois blancs géants sur fond rouge qui ont envahi le mur et le sol, les mannequins ont déambulé en robe T-shirt portant l'effigie d'Arthur Rimbaud ou de Virginia Woolf en broderies de paillettes se succèdent joyeusement une mini-jupe au motif "Rubik's cube", une combinaison-pantalon Arlequin, un blouson imprimé de blasons multicolores sur une jupe écossaise, des mini-robes en soie à motif pailleté "squelette", "monster" ou "panda".
Ailleurs, la rondeur des épaules d'une robe évoque les oreilles de Mickey et les yeux jaunes d'un hibou s'écarquillent sur les seins d'un mannequin en robe-fourreau. Bref, toute l'originalité habituelle du créateur est là, les couleurs flashy, bonbons acidulés. JCDC est joueur, il emprunte à l'univers de l'enfant jouets et amusements. On retrouve aussi les traditionnels clin d'oeil aux drapeaux. A la fin du défilé, les mannequins se sont mis à danser aux accents du tube de Cyndi Lauper "Girls just want to have fun", sous les applaudissements d'un public conquis et emballé, voir embarqué. C'étaient de belles histoires.

 

 

 

 

JUNKO SHIMADA
Junko Shimada est loin d’être une débutante dans la mode, cette japonaise s’est installée à Paris dans les années 60 et propose depuis plusieurs années ces collections aux parisiennes. Après avoir travaillé chez Cacharel, elle lance sa marque en 1981. Elle connaît un vrai succès au Japon (20 boutiques) et à Paris biensûr (2 boutiques) .
C'est à l'Ecole Supérieur des Beaux-Arts que Junko Shimada met en scène sa collection de Prêt-à-porter. Les mannequins franchissant des panneaux de papier doré .... Autre fait marquant de la collection : les chaussures !! On atteint des sommets dans la hauteur, vertigineux et .... magnifiques. Une collection dans l'ensemble très colorée, très design, les japonaises vont adorer !

 

 

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