Fashion Week Paris : dernier jour et l'un des plus beaux !
Defiles | Publié le 02/03/2008 14:43:48
Dernier jour des défilés parisiens, après une semaine ultra-chargée, tout le monde semble las mais cette journée aura réservée de belles surprises et les créateurs et créatrices ont offert un superbe pachtwork de ce qu'est la mode au 21ème siècle. Un mélange, un brassage de cultures, le reflet de nos sociétés modernes.
VANESSA BRUNO
Vanessa Bruno est une styliste unique qui a su au fil des années conquérir un très large public qui lui est fidèle. Très fidèle même. La femme Vanessa Bruno existe. Elle est urbaine et moderne. Cette collection Hiver 2008/2009 va plaire c'est certain. Les basiques sont ici entretenus avec créativité, la silhouette est élancée, souple et féminine. Peu de couleur, la collection se déploie sur des gris, noirs, blancs, roses pastels. Quelques inspirations venues des steppes de l'Oural notamment pour les fourrures et les chapkas tout en volume. De beaux effets sur des robes en mousseline et soie, peut-être trop rare.
YUKI TORII
Chez Yuki Torii, la Mode se vit de génération en génération… Initiée par sa grand-mère et sa mère et après des études au studio Berçot à Paris, la styliste s’efforce de proposer des modèles qui ont du sens. Pour sa collection automne/hiver 2008 – 2009, la femme Yuki Torii revêt des allures féminines et légères. Une explosion de couleurs automnales avec une palette allant du brun à l’orangé en passant par des verts bouteilles et doux. Des modèles riches et variés : robe à poche, manteau cape, petite veste de cuir agrémentée par des amas de fourrures, avec aussi une forte présence de la doudoune qui se porte avec ou sans manches.
Les pantalons fluides et larges, ont la taille haute. Autre nouveauté, vu nulle part ailleurs : des perles brodées deci delà sur des robes courtes ou des vestes pour les rendent un brin sophistiqué. Yuki Torri c’est avant tout une mode intuitive et plaisante à regarder et à porter !
COLLETTE DINNIGAN
Et c’est Collette Dinnigan qui crée la surprise pour ces dernières heures de Fashion Week. Cette jeune créatrice australienne emprunte des codes ultra féminins, et revisite à travers ses modèles un rock chic des nuits branchées de Moscou : Attention … Pouvoir d’attraction intense ! Les broderies s’incrustent sur des vestes et manteaux, les brillants et les perles « argent » courent sur les cols des robes élégantes … Le slim noir se métamorphose en fuseau collant élasthanne. La femme se fait androgyne et sexy, avec des vestes parsemées de galons militaires. Les coupes sont sculptées dans des textures fluides et les couleurs restent basiques. La jupe tantôt taillée ultra haute rend l’allure sophistiquée. Mais elle peut se faire aussi romantique où les volants à plumes blanches inspirent une douceur extrême.
SAKINA M'SA
Sakina M’sa est une de ces créatrices qui délivre sans concession ses envies et son histoire riche en symboles. Lauréate en 2007 du Grand Prix de la Création de la mairie de Paris, elle rend hommage aujourd’hui à la « Parisienne » dans tous ses états. Une femme moderne aux multiples facettes, provenant d’un brassage socio-culturel inédit, entre St Germain des Près et Barbès, un univers mixé et fort. Pour ce défilé, la créatrice a choisit de faire porter ses vêtements par des mannequins « pros » mais aussi par des jeunes filles provenant du quartier de Barbès et de la Seine St Denis. Une collection qui s’adresse donc à Toutes les femmes, arborant des tons universels. L’utilisation des volumes drapés se veut avant tout « fonctionnel ». A porter de jour comme de nuit, les leggings transparents s’arrêtent mi-mollet. La robe est ré-inventée en veste et se décline en noir et gris. Un travail inspiré et remarquable applaudit longuement par les professionnels.
MOON YOUNG HEE
Et c’est avec Moon Young Hee, que nous terminerons la Semaine de la Mode parisienne. La créatrice coréenne nous propose un style plein de charme et joue avec les superpositions où tout se fond et se confond. Des vestes assemblées par des morceaux de tissus ne tenant qu’à un fil, tulles et voilages cohabitent pour imposer le volume. Des muses venues de la forêt avancent … comme un souffle apaisant.
Par MJK
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