Interview Camille Rowe : la mode ça m’intéresse mais ce n’est pas toute ma vie ...

Mode | Publié le 01/10/2012 15:19:31
Votre magazine a rencontré Camille Rowe à l'occasion de la présentation de la nouvelle collection Zadig & Voltaire. La marque française a choisi le top model français pour être l'image de sa nouvelle campagne. Une égérie connue et reconnue dans le monde entier. Camille Rowe est une franco-américaine , étudiante en cinéma, qui très vite est devenue une valeur sûre du monde de la mode.

Camille Rowe-Pourcheresse est mannequin depuis 2008, on l'a vu dans des campagnes pour Cerruti, Chloé, Cacharel, et sous l’œil de photographes célèbres comme Paolo Roversi, Jean-Baptiste Mondino, Inez van Lamsweerde et Vinoodh Matadin, Terry Richardson. Elle s'est confiée à votre magazine en toute simplicité avec son charme naturel ..

Le mannequinat ? C’est vraiment par hazard que je suis tombé là-dedans​

Pourquoi avoir accepté d’être l’égérie de Zadig & Voltaire ? 
Camille Rowe : C’est un honneur, pour moi il n’y avait pas de question à se poser lorsqu’une marque comme ça vous approche. C’est une marque que j’aime bien, typiquement française. J’étais très contente de pouvoir la représenter c’est une fierté en tant que française.


Le métier de mannequin était-il un rêve de petite fille ?
Alors pas du tout, c’est vraiment par hazard que je suis tombé là-dedans. C’était lors de ma première semaine d’université on m’a abordé dans Le Marais à Paris en me demandant si je voulais faire du mannequinat . J’ai trouvé l’idée plutôt marrante, j’ai donc essayé et ça c’est vraiment bien passé. Donc pour l’instant je continue. C’était fin 2008 mes débuts.

Pourquoi avoir choisi de vous installer à New York ?
Je suis moitié américaine, et ça faisait un moment que j’avais envie de partir là-bas. J’allais y aller pour mes études quoiqu’il arrive. Je pense qu’au niveau travail c’est aussi plus pratique. Les photographes et les stylistes sont nombreux à être sur New York. Et aussi les agences prennent moins de pourcentage (éclats de rire). C’est donc que du bénéfice. De plus New York est une ville qui m’a toujours attirée. Je suis à l’aise aux Etats-Unis. Je connais bien ce pays, ma mère étant californienne.

Allez-vous poursuivre votre carrière au cinéma ?
C’était une question qui se posait surtout quand j’étais en France. Maintenant que je suis aux Etats-Unis je mets un peu ça de côté. Etre comédienne là-bas je crois que ça fait un peu peur, je ne suis pas prête pour ça. Peut-être plus si je reviens en France. Mais bon pour l’instant j’essaye de me focaliser sur le mannequinat, on verra ce qui se passe après.

Allons-nous vous voir sur les podiums parisiens pendant la fashion week ?
Là cette saison c’est la première fois qu’on a commencé à me demander. Mais ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse vraiment. C’est beaucoup de stress je pense et de contraintes. J’ai eu la chance de pouvoir commencer une carrière sans passer par là et donc je ne vais pas me forcer à le faire non plus. A moins que ce soit pour un truc de dingue comme porter une robe de mariée pour Gaultier, un truc de fou, pourquoi pas. Mais je suis contente de regarder les défilés plutôt que d’y participer.

Camille, quels sont vos créateurs préférés ?
J’adore Guillaume Henry pour Carven, je trouve ça tellement joli et parisien, chic et sexy, vraiment j’adore. Sinon Zadig & Voltaire bien sûr, Chloé aussi, très féminin, très chic, intemporel, Balenciaga j’aime beaucoup, Jil Sanders aussi ..

La Mode et vous ?
Un peu de loin, j’essaye de m’habiller pour que je sois bien, confortable, je ne recherche pas à avoir le style le plus exubérant. La mode ça m’intéresse mais ce n’est pas toute ma vie …

Propos recueillis par Marie-Joe Kenfack - Photos : Fashions-addict.com
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