Marc Jacobs collabore avec Takashi Murakami pour Louis Vuitton
Luxe | Publié le 21/08/2008 12:30:09
Pour sa nouvelle collection Automne, Marc Jacobs s'est lancé dans une collaboration avec Takashi Murakami, un des artistes japonais les plus intéressants et provocants des années 90.
MONOGRAMOUFLAGE est le nom donné au nouvel imprimé issu de cette collaboration entre Takashi Murakami et Marc Jacobs. L'exposition consacrée à l'artiste japonais au Musée de Brooklyn, où Louis Vuitton avait installé une boutique éphémère, a été l'occasion pour Takashi Murakami et Marc Jacobs de montrer la création Monogramouflage et célébrer la relation entre le monde de l'art et le monde de la mode et du luxe.
" Notre collaboration a été très productive, une grande source d'inspiration et d'influence. Cela a été et continue d'être un monumental mariage entre l'art et le commerce. L'ultime cross-over, pour une fois la mode et l'histoire de l'art ne font qu'un " commente Marc Jacobs. "C'est une collaboration passionnante entre les univers du luxe et de l'art dans une vibrante force créative" a déclaré Yves Carcelle, président de Louis Vuitton.
Murakami est né à Tokyo en 1962. Il est titulaire d’une licence, d’un master et d’un doctorat en beaux-arts de l’Université des arts de Tokyo, où il a étudié le nihonga (peinture traditionnelle japonaise). Il commence à se faire connaître à partir des années 1990, avec des illustrations qui puisent dans la culture populaire japonaise, notamment les mangas, les dessins animés et l’univers très riche des otaku (généralement traduit approximativement par l’anglicisme "geeks"). Grâce à ses œuvres impertinentes et provocantes, Murakami pose un regard contemplateur, interrogateur et parfois satyrique sur la société japonaise contemporaine. Début 2008, l’une de ses sculptures datée de 1998, My Lonesome Cowboy, fut vendue pour la somme de 13,5 millions de dollars, un record à l’époque pour l’œuvre d’un artiste encore vivant. De ces objets fétichisés et de l’imaginaire des otaku, Murakami s’oriente ensuite vers des œuvres inspirées par un courant plus large de la culture japonaise, le kawaii, ou l’esthétique de ce qui est mignon.
Par Fashions-addict.com
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