Premier jour des défilés milanais avec Dolce&Gabbana et Versace ....
Defiles | Publié le 21/06/2008 21:28:11
Pour affronter les chaleurs de l'été prochain, rien de tel que la fluidité des tissus satinés et les lignes décontractées plébiscitées par Versace et Dolce&Gabbana qui ont présenté samedi leurs collections au premier jour des défilés milanais de prêt-à-porter masculin.
Domenico Dolce et Stefano Gabbana misent tout sur le pantalon: qu'il soit de lin, de coton ou de satin, la taille se fronce sur un large élastique et se resserre par un cordonnet noir, tandis que les jambes plongent droit pour se retourner en un large revers.
Et pour éviter le risque d'un effet pyjama - d'autant que les pieds sont glissés dans des mocassins-savates - les stylistes gansent le côté du pantalon de satin uni ou à pois pour un effet smoking très décontracté. Une décontraction raffinée que l'on retrouve dans toute la collection: le bleu ciel et le blanc, dominant, donne également une touche de fraîcheur bienvenue. Comme par exemple ce petit short en satin d'un bleu parfait pour faire ressortir le bronzage impeccable de David Gandy, mannequin égérie de la maison.
Petite provocation, un pull noir placardé d'un pistolet blanc. Ce même revolver que l'on retrouve en bijou or sur des torses glabres dévoilés sans complexe par un homme Dolce&Gabbana qui ne doute pas un instant de son pouvoir de séduction.
Pour la nuit, les caleçons, pyjamas et peignoirs se découpent dans une soie idéalement fluide aux motifs asiatiques noir et blanc, lotus, bambous, dragons et autres tigres. Tandis qu'une autre tigresse fait son entrée sur la passerelle, Naomi Campbell, venue conclure le défilé en déshabillé de soie coordonnée.
Chez Versace, si l'homme est tout en fluidité, il n'en reste pas moins un mâle. Les torses (évidemment parfaits) se glissent dans des blouses de soie noire ou mauve suggestives, les vestes s'ouvrent sur des petits maillots dont l'encolure très large laisse entrevoir la naissance des pectoraux. Le tissu des pantalons est tellement fluide qu'il s'enroule lascivement autour des jambes, tandis que les foulards négligemment noués font l'effet d'une cravate dénouée. Le vent semble gonfler le dos des chemises qui prennent l'air telles des voiles de bateaux, dont la matière paraît d'ailleurs avoir été empruntée pour y tailler des pantalons à l'aspect ciré et étrangement mat. Pour donner plus de mouvement à un costume classique, Donatella Versace fait passer sous la chemise ou le T-shirt une longue écharpe dont les franges ressortent au niveau du pantalon pour se balancer au rythme des pas.
Tourbillon de couleurs chez Missoni qui mêle subtilement ses motifs traditionnels - rayures et chevrons - à des cotons unis aux tons chauds et précieux. Un mini short terre de Sienne ou un pantalon ocre mettent ainsi parfaitement en valeur un polo chiné turquoise et jaune tout comme un gilet vert largement ouvert sur le torse. Angela Missoni ose également la silhouette années 60, avec des pantalons serrés sur les hanches et larges sur les chaussures, et des petits gilets sans manches sur chemise en coton.
Chez le Britannique Burberry, les impers légers s'ouvrent sur des superpositions de gilets et polos à la maille extrêmement fine, gris, beige, mastic, qui se boutonnent très bas ou dont le col baille parfois jusqu'au-dessus du nombril. Les pantalons sont cigarettes et les chapeaux s'enfoncent jusque sur les yeux, dans l'éventualité d'une averse d'été. Les vestes et les chemises se froissent ostensiblement, les pulls se déstructurent et pendent jusqu'en haut des cuisses, les manches s'allongent et se plissent sur le dos des mains.
Domenico Dolce et Stefano Gabbana misent tout sur le pantalon: qu'il soit de lin, de coton ou de satin, la taille se fronce sur un large élastique et se resserre par un cordonnet noir, tandis que les jambes plongent droit pour se retourner en un large revers.
Et pour éviter le risque d'un effet pyjama - d'autant que les pieds sont glissés dans des mocassins-savates - les stylistes gansent le côté du pantalon de satin uni ou à pois pour un effet smoking très décontracté. Une décontraction raffinée que l'on retrouve dans toute la collection: le bleu ciel et le blanc, dominant, donne également une touche de fraîcheur bienvenue. Comme par exemple ce petit short en satin d'un bleu parfait pour faire ressortir le bronzage impeccable de David Gandy, mannequin égérie de la maison.
Petite provocation, un pull noir placardé d'un pistolet blanc. Ce même revolver que l'on retrouve en bijou or sur des torses glabres dévoilés sans complexe par un homme Dolce&Gabbana qui ne doute pas un instant de son pouvoir de séduction.
Pour la nuit, les caleçons, pyjamas et peignoirs se découpent dans une soie idéalement fluide aux motifs asiatiques noir et blanc, lotus, bambous, dragons et autres tigres. Tandis qu'une autre tigresse fait son entrée sur la passerelle, Naomi Campbell, venue conclure le défilé en déshabillé de soie coordonnée.
Chez Versace, si l'homme est tout en fluidité, il n'en reste pas moins un mâle. Les torses (évidemment parfaits) se glissent dans des blouses de soie noire ou mauve suggestives, les vestes s'ouvrent sur des petits maillots dont l'encolure très large laisse entrevoir la naissance des pectoraux. Le tissu des pantalons est tellement fluide qu'il s'enroule lascivement autour des jambes, tandis que les foulards négligemment noués font l'effet d'une cravate dénouée. Le vent semble gonfler le dos des chemises qui prennent l'air telles des voiles de bateaux, dont la matière paraît d'ailleurs avoir été empruntée pour y tailler des pantalons à l'aspect ciré et étrangement mat. Pour donner plus de mouvement à un costume classique, Donatella Versace fait passer sous la chemise ou le T-shirt une longue écharpe dont les franges ressortent au niveau du pantalon pour se balancer au rythme des pas.
Tourbillon de couleurs chez Missoni qui mêle subtilement ses motifs traditionnels - rayures et chevrons - à des cotons unis aux tons chauds et précieux. Un mini short terre de Sienne ou un pantalon ocre mettent ainsi parfaitement en valeur un polo chiné turquoise et jaune tout comme un gilet vert largement ouvert sur le torse. Angela Missoni ose également la silhouette années 60, avec des pantalons serrés sur les hanches et larges sur les chaussures, et des petits gilets sans manches sur chemise en coton.
Chez le Britannique Burberry, les impers légers s'ouvrent sur des superpositions de gilets et polos à la maille extrêmement fine, gris, beige, mastic, qui se boutonnent très bas ou dont le col baille parfois jusqu'au-dessus du nombril. Les pantalons sont cigarettes et les chapeaux s'enfoncent jusque sur les yeux, dans l'éventualité d'une averse d'été. Les vestes et les chemises se froissent ostensiblement, les pulls se déstructurent et pendent jusqu'en haut des cuisses, les manches s'allongent et se plissent sur le dos des mains.
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