Fashion Week Paris : une première journée sous tension
Defiles | Publié le 02/03/2011 09:10:39
C'est dans un contexte bien particulier que s'est ouverte la fashion week parisienne dédiée aux collections pour l'automne hiver 2011-2012. L'affaire Galliano était sur toutes les lèvres. Son licenciement de chez Dior annoncé en fin de journée devrait à nouveau occuper journalistes de mode et acheteurs. Le défilé Dior est cependant maintenu à vendredi. Au programme de ce mardi 1er mars 9 défilés : Fatima Lopes, Harryhalim, Moon Young Hee, Aganovich, Anthony Vaccarello, Corrado de Biase, Hakaan, Nicolas Andreas Taralis, Thimister.
En ouverture la créatrice Fatima Lopes
Comme souvent c'est la créatrice portugaise Fatima Lopes qui a donné le coup d'envoi de cette fashion week prêt à porter. Un premier défilé dominé par les couleurs noir et blanc. Une fois de plus la créatrice propose un vestiaire très complet et n'hésite pas à se renouveler. La ligne reste moderne et accessible. Peut-être plus expérimentale, avec des superpositions, des mélanges de matières. Les lignes restent pures avec des tuniques et des robes ouvertes aux manches. La femme Fatima Lopes reste sexy même en hiver. Elle propose également des robes longues en satin noir,une robe verte fait aussi son effet.
Place ensuite au designer indonésien HarryHalim installé à Paris. Lauréat de l'Asian Young Fashion Designers en 2008, le jeune homme confirme cette saison son talent. Il nous propose une collection très recherchée à la limite de la couture. Un travail ambitieux. Le noir domine cette collection qui sombre parfois dans une certaine nostalgie et noirceur avec toujours le sens de la coupe et du détail. Une collection moderne, atypique, proposant une vraie identité.
La créatrice coréenne Moon Young Hee reste fidèle à ses principes et à son style. ici la superposition et les combinaisons sont légion. Les coupes sont franches les lignes pures. L'ensemble de la collection dégage beaucoup de féminité et de sensualité. Une approche singulière du vêtement féminin fait de contrastes. Les Transparences succèdent aux superpositions. La tulle légère à des origamis plus brusques. Une couture asiatique fidèle à ses réinterprétations et à ses ambitions.
Le duo londonien Aganovich nous présentait déjà sa cinquième collection à Paris. Une collection originale puisqu'elle est exclusivement bleue. Lys, cobalt, azur, outremer… Une déclinaison presque infinie puisque chaque tissu absorbe de manière différente et singulière le même pigment. Côté matière, soies, velours, denims, satins, maille sont au programme. Le duo nous propose un vrai puzzle vestimentaire que la composition stylistique de chacun aura la charge d’assembler. C'est moderne, géométrique, structuré.
Par Marie Joe Kenfack
Vous avez aimé cet article ? Partagez le :